Pour rappel, HE Contrôle Formation est un centre de formation dédié à la sous-traitance de formations en habilitations électriques. Notre structure vient en aide aux centres de formation afin de leur proposer des formations clé en main partout en France.
Nos formations s’appuient sur quatre grands piliers :
Nos formateurs en plus de la réalisation de la formation, auront pour le centre de formation commanditaire, un rôle décisif car ils vont donneront à l’issue de la session, un avis favorable ou défavorable à l’obtention d’un titre l’habilitation. Aujourd’hui, nous vous proposons un article global qui nous en sommes sûrs, vous éclairera sur l’habilitation électrique !
L’habilitation électrique est une exigence réglementaire qui concerne tous les travailleurs qui ont à effectuer des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage. (Code du travail Art. R 4544-91 et R 4544-10 ). Toutes les prescriptions de la prévention des risques électriques sont régies par la norme NF C 18-510 / A1 et NF C 18-550, et éclaircies à l’aide de l’ED 6127 et l’ED 6313 de l’INRS.
Afin de travailler en sécurité dans des environnements électriques il est nécessaire d’effectuer une formation préalable.
Les habilitations électriques couvrent plusieurs champs, elles vont concerner les opérations d’ordre électrique et également non électrique.
Définition :
"L’habilitation électrique est la reconnaissance par l’employeur, de la capacité d’une personne placée sous son autorité, à accomplir en sécurité vis-à-vis du risque électrique les taches qui lui sont confiées." ( NF C 18-510 5.1.2 page 41 )
C’est ici que HE Contrôle Formation intervient. Vous trouverez ci-dessous les neuf PGP (Principes Généraux de la Prévention ) :
On pourrait résumer la démarche d’habilitation en 7 étapes :
C’est la toute première étape de la démarche d’habilitation. Pour analyser correctement son activité il faut étudier les points suivants :
Passons à la deuxième étape de l’habilitation, il s’agit de bien vérifier que le salarié concerné ait les compétences et les aptitudes nécessaires. Pour cela, il faut évaluer :
C’est très simple, il faut s’assurer de l’adéquation entre l’étape 1 et 2. Il faut que l’activité envisagée et les compétences et aptitudes du salarié lui permettent d’exécuter les tâches en toute sécurité vis-à-vis du risque électrique.
Attention tout de même à bien comprendre que la formation en habilitation électrique apporte uniquement des connaissances sur la prévention des risques. Si le travailleur n’a pas les connaissances techniques (notion d’électricité selon les niveaux d’habilitations), il sera nécessaire qu’il soit formé techniquement au préalable.
Dans les formations dites « non-électriciens » (Tronc commun 1) : Aucune connaissance en électricité n’est demandée, en revanche les apprenants doivent être en capacités de comprendre les instructions de sécurité. (NF C 18-510 D 2.2.1 page 204).
Dans les formations dites « électriciens » (Tronc commun 2) : Avoir dans le domaine de tension considéré sur les ouvrages ou les installations électriques des compétences en électricité résultant d’une formation ou d’une pratique professionnelle. (NF C 18-510 D 2.3.1 page 204).
L’apprenant sera amené à différencier les grandeurs électriques, identifier les dispositifs de protection contre les contacts directs et indirects, identifier les équipements électriques et enfin lire un schéma électrique.
Le choix de la bonne formation, relève des étapes précédentes. L’objectif de la formation est clair : « faire acquérir une compétence professionnelle dans le domaine de la sécurité électrique pour l’exécution des opérations et les mesures d’urgence à prendre en cas d’accident ou d’incendie d’origine électrique ».
Au cours de la formation, le formateur va devoir effectuer une partie théorique et une partie pratique. Son rôle va être d’évaluer les connaissances des apprenants et de délivrer un avis sur la future habilitation des apprenants.
Une fois la formation terminée, le formateur va émettre un avis et le remet à l’employeur et à l’apprenant. C’est ensuite à l’employeur de prendre en compte cet avis et d’habiliter ou non son salarié en fonction de son activité.
C’est l’employeur qui délivre l’habilitation au salarié. Il lui remet donc un « titre d’habilitation » ainsi qu’un carnet de prescriptions.
L’habilitation doit être examinée au moins une fois par an et chaque fois que cela s’avère nécessaire en fonction des modifications du contexte (NF C 18-510 5.4 page 44).
En effet, après un certain temps il est nécessaire que le salarié repasse sa formation à habilitation afin de vérifier ses compétences nous appelons cela le « recyclage ».
Un recyclage est à dispenser selon une périodicité à définir par l’employeur en fonction des opérations effectuées. (NF C 18-510 5.5 page 45).
La périodicité recommandée est de 3 ans, pour une pratique occasionnelle ou exceptionnelle elle peut être réduite (INRS ED 6127 page 37).
Être habilité ou obtenir une habilitation est en réalité une reconnaissance par l’employeur, de la capacité d’une personne placée sous son autorité d’accomplir en sécurité vis-à-vis du risque électrique les tâches qui lui sont confiées (NF C 18-510 5.1.2 page 41). En revanche, l’habilitation du travailleur n’est pas directement liée à sa position hiérarchique ni à sa qualification professionnelle.
L’employeur doit :
L’employeur a donc la responsabilité de délivrer ou non une habilitation à un salarié après qu’il ait été formé. Toutefois, la délivrance d’une habilitation par l’employeur ne suffit pas à le dégager de toute responsabilité. L’employeur est tenu de se référer et de respecter le « Code du travail » régissant la conception et l’utilisation des installations électriques.
En conclusion :
La validation de la formation à l’habilitation électrique se fait à partir des évaluations théoriques et pratiques en termes de sécurité électrique, non pas en termes d’évaluation des compétences techniques des stagiaires.